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Bonjour, chers auditeurs !
C’est Salomé qui vous parle, une élève du Lycée qui est déterminée à répandre le pouvoir des Lettres à l’école et à vous les faire goûter.
En ce quatrième épisode de notre série littéraire Les Belles Lettres, je me suis décidée à vous parler d'Un garçon c’est presque rien, de Lisa Balavoine.
Résumé
Un garçon c’est presque rien, c’est l’histoire de Roméo qui n’est pas comme les autres garçons de son âge et de sa classe. C’est-à-dire les “vrais”, les “durs”, ceux qui pensent que la violence n’est que la véritable définition du fait d’être un homme, ceux qui ne parlent que de sexe ou qui jouent avec les sentiments des filles ou encore postent des vidéos pornos sur les réseaux sociaux sur elles pour leur pourrir la vie. Roméo, lui, apprend la basse, il écoute de la musique, reste seul parfois, c’est un “sensible solitaire”, mais il lui manque quelque chose dont il est indispensable de se passer, surtout au lycée : un ami, et un vrai. Quand une fille à l’allure indépendante arrive au lycée, c’est l’occasion d’une vraie amitié qui se présente pour Roméo, une relation amicale ou amoureuse on ne sait pas vraiment mais une réelle complicité. Toujours est-il que lorsque commence un véritable enfer pour cette fille à cause d’une vidéo porno d’elle postée sur les réseaux, il met tout son cœur pour l’aider à traverser ses moments difficiles mais aussi crée le projet de discussions collectives afin d’exprimer leurs idées sur l’amour, la liberté et la sexualité.
Critique
Ce qui rend ce roman si spécial, c’est sa balade poétique et pleine de réflexions sur la vision du monde d’un original comme Roméo. Si c’est la vie d’un adolescent qui est racontée dans ce livre, cette poésie libre met aussi en scène un héros, qui n’est certes pas celui de Shakespeare mais un héros de l’égalité des sexes et qui, au travers d’un voyage dans ses pensées, sa lecture des gens au lycée, sa tristesse quant à la monotonie de sa vie jusqu’à sa rencontre avec celle qu’il appelle la “fille moineau”, veut nous transmettre une vision de sa société à lui, où ces rôles sociaux, donnés à un homme et à une femme, se brisent, Où un homme c’est encore un petit garçon, qui danse sur de la musique, et qui défile avec les robes de sa grande sœur quand l’envie lui prend et où une fille(-moineau) vole dans le ciel, de ses propres ailes, libérée de sa robe de princesse.
Que le personnage principal de cette balade poétique soit plus grand que nous, il pourrait avoir 15 ans, être en classe de quatrième, paraître plus jeune, je me suis quand même beaucoup identifiée à cette part hypersensible et rêveur du personnage, c’est Roméo qui m’a le plus plu dans cette histoire, ainsi que leur complicité dans le livre et enfin le fait qu’on puisse voir ce que pensait Roméo de tout ça, cette sorte de lecture des personnages qu’on peut aussi appliquer dans la vie réelle.
[EXTRAIT TEXTE]
Le roman en vers libre
Ce livre m’a également permis de découvrir un style d’écriture qui me plaît autant qu’il m’inspire pour mes écrits ; c’est ce qu’on appelle le roman en vers libre, une sorte de poésie pouvant être lue de manière totalement libre, c’est versifié mais pas trop, c’est comme une chanson d’une centaine de pages qu’on écouterait en lisant. Je pense que c’est l’une des meilleures expressions de la sensibilité dans la littérature que l’on puisse utiliser. Et c’est pour cela qu’on peut qualifier ce roman d’une véritable balade poétique.
Ce sera tout pour ce livre et je vous souhaite une excellente lecture/un excellent voyage en vos rêves !
Vous pouvez retrouver certaines de mes critiques littéraires sur mon compte Instagram, @salomelisait
Signé Salomé.